dimanche 30 janvier 2011

Melbourne la joute finale, ET DE DEUX !

finale à chaud entre Djokovic contre Murray - et entre les bloggeurs contre le blog glouton...
 ET C 'EST NOUS QUI ALLONS GAGNER, non mais !!!

jeudi 27 janvier 2011

Melbourne, la joute finale

Il a commencé par quelques jolis coups d’éclat dès le premier tour, ce tournoi de Melbourne, du genre Nalbandian qui sort Hewitt sur ses terres - et Baghdatis qui s’offre un Del Potro encore fantômatique,
et çà a continué par quelques désertions peu glorieuses comme le camp français notamment, décimé dès les premiers tours.


Puis on s’est pris au jeu, en suivant le parcours très inattendu (?) de l’ukrainien Delgopolov, qui avec son jeu atypique sautillant et électrique, s’est offert le dernier français Tsonga puis, de façon beaucoup plus surprenante, le géant Söderling qu’on imaginait facilement en finale

On s’est extasiés devant le joli parcours d’un 152ème pratiquement inconnu, le canadien Milos Raonic, qui sortait Llodra et même Youzhny, avant de se faire dévorer tout cru par Ferrer,

On a admiré le jeu de Wawrinka dont seul Federer a fini par avoir raison, après ses exploits contre Monfils puis Roddick,

Puis on a finalement pleuré sur la blessure de Nadal, qui n’a pu jouer à armes égales contre un excellent Ferrer transporté par la faim de victoire,

et on a applaudi à tout rompre un Djokovic littéralement porté par son récent sacre en Coupe Davis, alors qu'il éliminait successivement Troicki, Almagro, Berdych... et Federer himself bizarrement enferré dans un jeu monocorde et sans audace.

Chez les filles, où il est déjà beaucoup plus dur de s’enthousiasmer, on a regretté le départ prématuré de Vénus Williams, partie rejoindre sa sœur dans un avenir incertain,

... on s’est désolés qu’Amantha Stosur n’aille pas plus loin devant son public,
... on s'est ébahis et réjouis que la petite Alizé Cornet réussisse à passer deux tours d'un tournoi !,
... on ne s’est pas étonnés du piètre parcours de Justine Hénin, qui annonce sa seconde retraite dans une indifférence quasi-générale tant elle se justifie,

... ni de l’ascension formidable de Na Li, première chinoise à parvenir en finale,

... ni des confirmations tranquilles de Clijsters et Zvonareva, qui en ce moment dominent le circuit au moins autant qu’une Wozniacki toujours fluctuante en Majeur,

... et enfin, on a eu le cœur battant, une fois de plus, pour Francesca Schiavone, qui nous a offert contre Kuznetsova une magnifique leçon de ténacité et le match de femmes le plus long de l’histoire.


Nous voilà donc déjà sur les dernières joutes de ce tournoi fourmillant de surprises - surprises qui n’en sont pas vraiment, tant le niveau de nos champions finit par se niveler de plus en plus haut. Et tant les jeunes pousses délivrent un tennis toujours plus athlétique, poussant les meilleurs dans leurs retranchements et forçant les corps au-delà du raisonnable.

Et çà donne 3 rendez-vous à 9H30 :
Dernière demi-finale hommes vendredi matin entre David Ferrer et Andy Murray, l’un méritant un sacre pour sa volonté, son travail et sa constance au dépassement, l’autre pour son talent encore sous-exploité 
avant une finale dimanche contre le 3ème homme, Novak Djokovic, fou d’ambition et avide de reconnaissance, qui a su se donner les moyens de réaliser son rêve de gloire.

Et samedi matin, finale dames entre une maman belge très sportive -ou "une championne très humaine", comme on voudra - Kim Clijsters qui réussit son retour à la compétition comme aucune n’a su le faire jusqu’à présent, et Na Li, une étoile tombée du ciel chinois, créative et audacieuse, portant à elle seule et avec son grand sourire si sympathique, le flambeau de l’empire du milieu.

JoL 
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Avec toujours, les sites :
Le site Australian Open    -  La page AO de l'ATP   -   La page AO de la WTA

Et les tableaux de résultats :
Tableau singles HOMMES  -  idem en PDF  -  Tableau DOUBLES HOMMES
    Tableau singles DAMES  -  idem en PDF   -   Tableau DOUBLES DAMES


      dimanche 16 janvier 2011

      Il était une fois Melbourne

      Il était une fois, dans un royaume lointain appelé Melbourne, deux princes qui se disputaient férocement le trône prestigieux de cette contrée.

      Rafael Nadal, dit "l’ogre de l’ocre", avait décidé de conquérir aussi l’herbe puis le dur, et avait déjà occupé le trône il y a deux ans au terme d’un duel épique contre son rival de toujours. Il souhaitait maintenant reconquérir la couronne qu’il n’avait pas pu pleinement défendre l’année passée ayant dû abandonner en cours de tournoi.

      Roger Federer, dit "le génie de la raquette" et considéré comme le meilleur chevalier de la balle jaune que le vaste monde ait connu, était le roi en titre du royaume de Melbourne pour la 4ème fois, et souhaitait ardemment conserver sa couronne en ces terres australiennes.
      Les deux princes se livraient depuis des années un duel sans merci à coup de services, de coups droit et de revers, de matchs fantastiques et d’autres plus moyens, de combats inoubliables…

      Mais dans ce royaume, d’autres preux chevaliers voulaient également s’emparer du trône à la place des deux princes, souhaitant mettre à mal leur suprématie, maintenant légendaire, sur la planète tennis.

      Novak Djokovic "le seigneur de la Coupe Davis" avait profité un jour de l’absence des deux princes en finale pour monter sur le trône de Melbourne tant convoité. Mais, depuis, il peinait à enchaîner les résultats dans les prestigieux tournois que se livraient les chevaliers tout au long de l’année. Cependant, sa récente quête victorieuse de la Coupe Davis lui avait donné le pouvoir de la confiance pour aller loin dans cette nouvelle épreuve.
      Robin Söderling "le redoutable suédois" était devenu la terreur des courts après avoir terrassé une année « l’ogre de l’ocre » en son jardin, et avoir récidivé l’année suivante en battant le deuxième grand prince de la raquette. Il s’était emparé du trône d’une petite contrée nommée Brisbane peu de temps auparavant et espérait bien mettre à profit ce nouveau titre pour briller en terre melbournienne.
      Andy Murray "le seigneur de l’Ecosse" était toujours à la poursuite d’un trône majeur malgré ses grandes capacités au combat et avait, l’année passée, essuyé quelques larmes après avoir perdu son duel face au roi Federer.

      Derrière ces cinq terribles guerriers, la bataille faisait rage pour parvenir au duel final.
      Andy Roddick "le serveur",
      Thomas Berdych "le jeunot",
      Juan Martin Del Potro
      "le revenant",
      Nikolay Davydenko "le toujours présent",
      Jo-Wilfried Tsonga "le boxeur",
      Gaël Monfils "le clown" et bien d’autres, tous espéraient briller pendant le grand tournoi de Melbourne, affûtant leurs raquettes et faisant briller leurs prestigieuses armures sponsorisées.
      Certains avaient, pour se préparer, remporté de petits tournois auparavant comme David Ferrer "chevalier d’Auckland", Lleyton Hewitt "commandeur de Kooyong" ou encore Gilles Simon "gouverneur de Sidney".



       

      Mais ils n’étaient pas les seuls à partir au combat, car les damoiselles n’étaient pas en reste.

      Si la grande dame de Melbourne, Serena Williams, avait dû renoncer à participer au tournoi, d’autres courageuses combattantes avaient enfourché leur destrier pour se rendre dans la grande ville où allait se dérouler l’un des plus prestigieux tournoi de la planète tennis.





      Caroline Wozniacki "la blonde danoise" avait réussi à prendre la tête du classement des damoiselles et espérait enfin briller dans un grand tournoi.
      Vera Zvonareva "la blonde russe" venait de lui infliger une sévère déroute dans un tournoi exhibition au royaume de Hong Kong et rêvait de recommencer dans un duel final.
      Kim Clijsters "la blonde belge" était des trois premières damoiselles la seule à avoir déjà remporté de grands tournois, pas plus tard que l’année passée au royaume de Flushing Meadows pour la 3e fois notamment, et espérait enfin décrocher une couronne dans un autre grand tournoi, malgré sa défaite à Sydney face à Li Na.
      Venus Williams "la grande américaine" voulait, quant à elle, enfin gagner ce prestigieux tournoi après avoir déjà porté la couronne de Wimbledon et de Flushing Meadows.
      Samantha Stosur "la locale" avait à cœur de remporter le tournoi devant les loyaux sujets de Melbourne qui n’avaient d’yeux que pour elle.
      Justine Hénin "la belge blonde" rêvait de retrouver la couronne qu’elle avait déjà portée il y a maintenant sept années de cela.

      Accompagnés de leurs fidèles maîtres d’arme leur prodiguant conseils avisés et techniques de combats, les braves chevaliers et les courageuses damoiselles de la balle jaune se préparaient à livrer, sous les yeux ébahis et émerveillés du monde entier et les cris d’encouragements des nobles fans, une bataille légendaire qui vous sera racontée ici même.

      Elo


      Tous liens utiles : bon tournoi à tous !

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       LE PROGRAMME DE LA JOURNEE

      mardi 11 janvier 2011

      La voie royale

      La saison 2011 bat déjà son plein avec les victoires de Federer à Doha, Söderling à Brisbane, et Wawrinka à Chennai.

      Mais en espérant que les dieux du ciel australien vont enfin calmer leur colère et permettre le bon déroulement du premier Grand Chelem de l'année, nous vous proposons de faire un tour à Paris, dans les bureaux des instances tennistiques chauffés à l'effervescence des discussions et à l'angoisse de l'échéance.

      En effet, la valse hésitation qui se danse depuis plusieurs années dans les couloirs de la Fédération Française de Tennis sur la petite chanson de Roland Garros devenu impossible à gérer dans sa configuration actuelle, va bientôt devoir tirer sa révérence finale.
      Et c'est à l'issue de l'Assemblée Générale des 12 et 13 février prochains que de la FFT devra annoncer son choix, à savoir maintenir le stade à Paris avec une extension sur les serres d'Auteuil, ou le relocaliser sur l'un des sites candidats, dont les projets ont tous été présentés - Gonesse, Marne la Vallée, et dernièrement, Versailles.

      Au début du débat, on n'entendait parler que de nostalgie et de colère, et il se pourrait bien que l'attachement historique du public amateur à la Porte d'Auteuil fasse basculer la décision vers le projet du maire de Paris, à savoir un maintien sur place, malgré les nombreuses limites et contraintes inhérentes à la superficie disponible, et malgré l'opposition des riverains.

      Mais beaucoup de questions économiques se greffent à l'aspect tradition, et chaque site présente ses inconvénients et ses avantages, rendant la décision extrêmement difficile en termes de responsabilité sociale et politique.


      Marne la Vallée et Gonesse permettraient à la Fédération d'acquérir les sols, pour un coût raisonnable. C'est très important, c'est même un point capital, tous les autres projets impliquant une location et des échéances renouvelables.

      A Marne la Vallée ("chez Mickey", comme disent les allergiques à Disneyland), l'éloignement est compensé par le fait que la zone est déjà développée, et l'infrastructure toute prête à accueillir un public important.



      A Gonesse, la ville ouvre grand ses bras au public entre deux aéroports, et offre aux investisseurs ses larges surfaces de foncier disponibles. Tout est à faire, ce qui offre beaucoup de liberté d'action. Mais justement... tout reste à faire, ce qui multiplie d'autant la tâche, et les éventuels écueils.


      La dernière présentation vient d'avoir lieu, celle de Versailles. Avec un très beau site, à la hauteur de son noble sujet (merci à Ftn pour les liens).

      Versailles, un rêve à lui tout seul, dont le nom-même donne le frisson.
      Mais aussi 35 hectares d'aménagements prestigieux encastrés dans les jardins paysagers du roi Soleil. Ce dernier projet a paraît-il été accueilli avec beaucoup d'enthousiasme, et il faut bien dire qu'au niveau séduction, la magie du site a certainement fait briller les yeux des décisionnaires. C'est également le site le plus proche de Paris, qui peut ouvrir ses portes à de nombreux séminaires et rentabiliser ainsi les loyers. Un tremplin unique en termes de notoriété internationale, une vraie carte de visite en or massif qui propulserait le tournoi au tout premier rang des grands chelems dès 2016.

      Dans cette aventure économico-politico-sportive, autant de projets, autant d'atouts et d'inconvénients à soupeser et mettre en balance.
      Et autant de raisons pour plonger Jean Gachassin et Gilbert Ysern dans les affres du choix final, celui du bal de clôture auquel seront conviés les meilleurs joueurs de la planète, et les amateurs de tennis du monde entier.

      JoL
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