samedi 24 décembre 2011

Joyeux Noël et bonne fin d'année !



Bonnes fêtes de fin d'année à tout le monde, et en cadeau pour vous,
le plus beau match de l'année.
En tout cas, l'un des plus beaux, car il y en eut tellement... A bientôt !

lundi 21 novembre 2011

and now gentlemen, éblouissez-moi !

And now gentlemen, éblouissez-moi ! ♪♪
Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez m'ensorceler, me fasciner, me captiver
Eblouissez-moi, éblouissez-moi !

en SIMPLES :
Groupe AGroupe B
Novak DJOKOVIC (13475 points) Rafael Nadal (9375 points)
Andy MURRAY (7380 points) **Roger FEDERER (6670 points)
David FERRER (4480 points)Jo-Wilfried TSONGA (3535 points)
Tomas BERDYCH (3300 points)Mardy FISH (2965 points)
       ** abandon, remplacé par Janko TIPSAREVIC

en DOUBLES :
Groupe AGroupe B
Bob Bryan / Mike BryanMichael Llodra / Nenad Zimonjic
Mahesh Bhupathi / Leander PaesDaniel Nestor / Max Mirnyi
Robert Lindstedt / Horia TecauRohan Bopanna / Aisam Ul-Haq-Qureishi
Jurgen Melzer / Philipp PetzschnerMariusz Fyrstenberg / Marcin Matkowski

ORDRE DU JOUR (heure anglaise)    -    SITE ATP
RESULTATS DES SIMPLES   -  RESULTATS DES DOUBLES

lundi 7 novembre 2011

25 bougies à Bercy pour allumer le feu !

Une énième présentation de Bercy cuvée 2011 ? Non, pour les 25 ans de Bercy, rien ne saura mieux qu'une chanson de DJôhnny embraser le stade parisien et lancer le dernier Master1000 de la saison :


Il suffira d'une étincelle,
D'un rien, d'un geste,
Et d'un mot d'amour
Pour Allumer le feu

Laisser derrière toutes nos peines
Nos haches de guerre, nos problèmes,
Se libérer de nos chaînes
Lâcher le lion dans l'arène

Je veux la foudre et l'éclair
L'odeur de poudre, le tonnerre
Je veux la fête et les rires
Je veux la foule en délire
Allumer le feu !


reste aux joueurs à transformer tout ce feu en points, aces, avantages, double-breaks, smash, revers coupés, passings croisés, longs de ligne, tweeners, lobs et effets rétros... en évitant les bâches, doubles fautes et fautes de pied, les services à la cuillère, lets, abandons, bois et roues de bicyclette.
On se console quand même des forfaits de Nadal et Del Potro, on ferme les yeux sur les incertitudes de Djokovic, et on suivra particulièrement nos français, pour lesquels le fervent public de Bercy est tout prêt à s'enflammer comme nulle part ailleurs.


  Tous liens utiles ici : 

   Le SITE BNP PARIBAS     -     LE SITE ATP 

    L'ORDRE DU JOUR     -        LES SCORES

  Le TABLEAU des SIMPLES   -    Le TABLEAU des DOUBLES
                 

JoL

lundi 24 octobre 2011

Chiffres et élucubrations statistiques

Gaël Monfils a remporté son premier titre de l'année à Stockholm, tandis que pour Janko Tipsarevic à Moscou, c'était le deuxième après Kuala Lumpur.

Et déjà, le Erste Bank Open de Vienne bat son plein en parallèle avec le St Petersburg Open - tout derniers M250 de la saison 2011 (puisque L'Open Sud de France de Montpellier a été reprogrammé au 30 janvier 2012, juste après Melbourne),
avant le dernier grand bond en Europe, où le Valencia Open et le Swiss Indoors Basel précèderont Bercy.

La Russie, la Suède et l'Autriche sont de bien beaux pays, mais sous notre souris aussi se cachent de vrais trésors. Et on peut encore, en "baguenaudant tennis" sur la toile, découvrir de belles statistiques qui peuvent confirmer ou étonner, décevoir ou réjouir.

Place donc à l'un des trésors du site ATP : la



On y trouve un outil formidable, l' ATP Reliability Index qui comblera tous les amateurs de chiffres, mais permet aussi de remettre beaucoup de choses à leur vraie place dans ce petit monde où toute performance récente prend rapidement des allures d'exploit, et où toute série de victoires a vite fait d'enterrer celles - parfois bien plus glorieuses - qui l'ont précédée.
Oh bien sûr, c'est du sponsoring (jusqu'en 2013), de la simple pub pour une grande société de fret connue de tous, et tout cela a probablement été mis en place pour être utilisé pour les paris récemment légalisés. Mais lorsque la communication ciblée sait se rendre aussi utile et intelligente, autant profiter du service qu'elle nous offre, et faire chanter les mathématiques.

Là, dans les chiffres aussi barbares que mystérieux des indices de fiabilité mis à jour, se cachent les vrais secrets des joueurs anciens ou actuels, leur vraie personnalité, le terrain où leur talent s'épanouit le mieux, leur endurance ou leur relative fragilité, leur réaction face à l'adversité. Avec des confirmations, et d'étonnantes découvertes.

C'est ainsi qu'on constate, à la semaine 42/2011 :
  • Que Nadal est bien le roi de  la terre battue, devant les Borg, Lendl, Vilas, Rosewal ou Connors. Cela ne surprend personne, et pourtant...
  • Que Federer détient la palme du meilleur "tie-breaker" du monde (pratiquement un tie-break sur deux remporté sur l'ensemble de sa carrière), et qu'en ce domaine Monfils est meilleur qu'Agassi !
  • Que Djokovic carbure à la confiance, puisqu'il est le joueur actuel qui a le plus de chances de remporter son match après le gain du premier set (ce qui n'est pas du tout le cas de Berdych ou Melzer),
  • mais s'en sort beaucoup moins bien lorsqu'il a perdu ce premier set (exercice où excellaient Rod Laver, Borg ou Lendl).
  • Et qu'un joueur inconnu du grand public mais très endurant, l'américain Johan Kriek, a fait pratiquement aussi fort que Nadal quand il s'est agi de remporter un 5ème set - contrairement à Gasquet ou Roddick, qui en ont plus perdu que remporté.
 Et c'est ainsi qu'on découvre cette passionnante analyse, "Indoor Records", où la perfection des conditions (terrain, climat) est censée révéler les meilleurs, contrairement à l'outdoor qui peut niveler les performances. Une sorte de jeu en laboratoire, qu'il serait bien sûr injuste de considérer autrement que comme un strict révélateur technique.

Il faut cependant toujours garder en tête que pour les joueurs en exercice, ces indices s'actualisent à chaque match, de façon bien plus sensible que peut l'être un classement ATP - et offrent peut-être ainsi une bonne similitude avec la défunte race.
De façon logique, plus courte aura été la carrière d'un grand joueur retraité, plus son indice de fiabilité sera difficile à égaler (bien gênant pour les générations suivantes, quand il est très positif).
Par contre, plus récente est la carrière d'un jeune joueur, plus son indice a des risques de faire le yoyo dans les années à venir... Ca semble évident, mais çà n'en est pas moins une notion capitale.

Rod Laver par exemple, est le champion inégalé du gain de matchs après perte du premier set, et il risque de le rester longtemps. Mais cette occasion ne s'est présentée à lui que 145 fois tandis qu'Agassi a dû relever 334 fois le défi - exemple frappant de l'influence perverse de la durée sur la performance, qui incite tant de joueurs à s'arrêter en pleine gloire et les fait rentrer dans une légende incontestée, sans que ce soit (à mes yeux) l'option la plus noble.

Et puis, toujours, on trouve la même problématique du lièvre et de la tortue, de l'explosion d'un talent ou de la régularité du labeur, de l'époque plus ou moins favorable, de la résistance naturelle du corps aux blessures tellement pénalisantes, de la réaction d'émulation d'un joueur face à l'amour du public ou face à son hostilité, de la capacité au dépassement de soi lors de l'arrivée des plus jeunes, de la dégradation/bonification du physique et du mental au fil des ans, de l'envie, du contexte familial ou social, de tout ce qui fait un être, mais que le sport de compétition exacerbe.

Notions totalement subjectives où personne n'est égal, mais où tout le monde a sa chance. Les plus difficiles à manipuler, et pourtant celles qui nous façonnent tous et peuvent révéler un grand athlète.

On se prend alors à rêver qu'une variable aléatoire "Potentiel Personnel de Base" puisse se glisser dans les formules complexes de calcul de ces indices, qui, en plus des performances évidentes du joueur, tiendrait  compte de ses aptitudes réelles, de sa résistance au mal ou de sa capacité innée de travail, et gommerait la notion de malchance ou l'influence sociale extérieure...
Pour trouver enfin, tout en haut du tableau, parmi les plus lumineux de nos champions, les Lenglen, Tilden, Rosewall, Edberg, Federer, Safin ou  Nalbandian, celui ou celle qui nous aura fait vibrer et aimer ce sport, par la grâce magique de son seul talent.

Le Fedex ATP Reliability Index n'est donc qu'un outil, dont les commandes nous échappent un peu mais qu'on aimerait voir étendu à beaucoup de critères - du plus grand nombre de balles de match sauvées à, pourquoi pas, la meilleure reconversion professionnelle.
Car les chiffres ne sont que des chiffres, mais c'est du solide, comme le sont des rochers sous une mer en mouvement. Au fond de nous-mêmes, nous savons qu'ils ne seront jamais, et c'est tant mieux, le principal critère d'appréciation de ces sportifs que nous admirons tant. Mais ils permettent souvent de toucher du doigt ce qui rend ces femmes et ces hommes si exceptionnels à nos yeux, et de relativiser la mouvance continuelle de l'élément qui les porte.

JoL

lundi 10 octobre 2011

Tigre majorquin et dragon écossais


  à l'affiche du 9 au 16 octobre :






avec Nadal, Murray, Ferrer, Tsonga, Fish, Berdych, Almagro, Simon,
Tipsarevic, Roddick, Troicki, Dolgopolov, Wawrinka, Melzer, Mayer et Verdasco



Djokovic et Federer étant forfait (ainsi que Monfils), il ne reste que deux têtes d'affiche sur l'avant-dernier moyen-métrage de la saison, avant que le combat des chefs ne révèle à Londres l'ultime secret de leurs raquettes volantes.
Fort d'une victoire sur Nadal attendue depuis le début de la saison, Andy Murray peut enfin aborder le tournoi de Shanghai en toute confiance, et espérer confirmer son titre - et sa revanche sur le joueur qui s'est acharné toute l'année à lui voler la vedette. D'autant plus que l'écossais a réussi le seul doublé de l'année, en remportant également le double de Tokyo aux côtés de son frère Jamie.

Avec un bilan de 4 titres, Murray figure pour l'instant parmi les plus titrés du circuit en 2011 - à égalité avec Söderling, et sans comparaison avec Djokovic qui a explosé toutes les stats de la saison. Et même si le grand chelem reste encore pour lui un lointain horizon qui refuse obstinément de se dégager, les succès et la confiance engrangée devraient en toute logique lui permettre de contempler prochainement son tout premier lever de soleil.

Mais d'ici là, les vénérables dieux chinois s'apprêtent à choisir le vainqueur du Shanghai Rolex Master, où s'affrontent cette semaine les vaillants fantassins de l'ATP.
Et c'est en rangs serrés que les récents finalistes de la tournée asiatique, Tomas Berdych en tête mais aussi Tsonga, Fish, Tipsarevic, Cilic et Ferrer, se lanceront à l'assaut des monts chinois pour tenter d'en déboulonner leurs statues d'argile.

JoL

mercredi 28 septembre 2011

L'attraction du Soleil Levant

L'année tennistique touche à sa fin, mais déjà sont dessinées les grandes lignes qui l'auront marquée.

A savoir l'incontestable domination de Djokovic, numéro 1 depuis Wimbledon, détenteur d'un petit chelem et de l'unique record de 5 Masters 1000 remportés sur une seule saison - ainsi que des plus gros gains sur cette même période.

Un net affaiblissement technique de Nadal, qui n'a su glaner que 3 tournois-fétiches sur terre battue, mais a montré un esprit toujours aussi combatif face à son nouveau rival, et une grande générosité de cœur en offrant la finale de Coupe Davis à son pays.

Et de façon générale, une très nette domination du quatuor de tête sur le reste du circuit, avec Murray qui confirme un immense talent de défenseur, mais toujours en attente de l'explosion indispensable à une véritable ascension des sommets.
Et avec Federer toujours habité et plus régulier, qui sort plus qu'honorablement son épingle du jeu si l'on considère la concurrence actuelle (41 matchs remportés sur 61, dont 2 demies et une finale de Majeurs + une Coupe Davis lui aussi), et a atteint la trentaine avec classe, sans abandon ni blessure.

Le dernier galop pourrait cependant niveler cette tendance, Djokovic ayant montré des signes de blocage de sa belle mécanique avec un abandon en pleine finale de Coupe Davis pour cause de mal au dos récurrent, Federer préférant sagement renoncer à Shanghai pour digérer un calendrier épuisant, bien à l'abri d'une place de 5ème tenue à distance par le laborieux Ferrer, et enfin d'autres joueurs n'attendant qu'une telle occasion pour récupérer les cerises sur le gâteau de fin d'année.

------oOo------ 
  • On commence donc le 26 septembre par deux M250 :
Bangkok en Thaïlande, le PTT Bangkok Open de Bangkok avec Murray (absent depuis 2006), Monfils, Simon, le tenant du titre Garcia-Lopez, Dodig, Dimitrov, Young et Andreev
Tableau là  et ordre du jour ici

Pendant qu'à Kuala Lumpur plus au sud, le Malaysian Open bat son plein, avec Almagro, Troicki, Tipsarevic, Melzer, Davydenko, Tursunov, Nishikori et Baghdatis.
Tableau là et ordre du jour ici

--> à noter que les femmes quant à elles, sont à Tokyo depuis le 25 septembre, pour disputer le Toray Pan Pacific Open   (Tableau de résultats là)

  • Puis on enchaînera le 3 octobre par deux M500 :
Le China Open de Beijing, qui s'ouvrira sur une grosse mise en bouche à se lécher les babines, avec un match exhibition Sampras/Safin le 30 septembre,
et où sont attendus Djokovic, Monfils, Berdych, Almagro, Tsonga, Simon, Gasquet et Roddick
TABLEAU CHINA OPEN ici
 
-->ainsi que Wozniacki en tenante du titre pour les dames, et Li Na en porte-drapeau d'un sport qui risque d'attirer des millions de spectateurs chinois devant leurs télévisions - à défaut des gradins souvent déserts pour cause de grande assiduité au travail ;).

Parallèlement au Rakuten Japan Open Tennis Championships de Tokyo, qui accueillera Nadal, Murray, Ferrer, Fish, Troicki, Tipsarevic, Stepanek et Raonic.
TABLEAU DU RAKUTEN ici

  • Et c'est le 9 octobre qu'un M1000 bouclera en Chine la tournée asiatique :

Federer, Djokovic (+ Monfils) étant forfaits, on a donc :
Nadal, Murray (tenant du titre), Ferrer, Tsonga, Fish, Berdych, Almagro, Simon,
Tipsarevic, Roddick, Troicki, Dolgopolov, Wawrinka, Melzer, Mayer et Verdasco


JoL

dimanche 25 septembre 2011

Un petit soigne-bobos, JoW ?


Le tournoi de Moselle s’achève aujourd'hui, sur une finale Tsonga/Ljubicic.

Pas jouée d'avance, car sur 5 rencontres entre les deux hommes, le géant croate totalise 3 victoires (Madrid 2009, Dubaï 2010 et Monte Carlo 2011), et à 32 ans son service toujours aussi redoutable et son magnifique revers lui ont permis de faire aussi bien que le Manceau, en remportant à Indian Wells le premier M1000 de sa carrière.
On espère bien sûr un premier titre de l'année pour JoWilfried, qui a su balayer Dolgopolov après Nicolas Mahut, et compte bien s'octroyer une place pour le Masters de Londres, où il s'était plaint d'avoir fait tapisserie.

Alors que les joues des français brûlent encore de la claque espagnole reçue en demi-finale de Coupe Davis,  cet affreux trophée ferait pourtant un bien fou à notre futur 7ème mondial, lui permettant d'aborder la prochaine saison avec une confiance retrouvée, et peut-être, joindre enfin la réussite aux seules paroles de motivation.

JoL

samedi 10 septembre 2011

La récompense pour la fin


J'avais le choix entre des dizaines d'images patiemment sélectionnées, belles, originales ou drôles, pour illustrer cette fin d'US Open 2011 qui a causé tant de problèmes, avec la terre qui bouge, les ouragans qui se déchaînent, 14 abandons et des dizaines de bubulles !, puis le ciel qui n'en finit plus de détraquer toute la piètre organisation du circuit, et enfin la fronde des joueurs excédés, envoyés au turbin sous la pluie ou délogés sans ménagement des courts, pour essayer de conclure leurs matchs.

Finalement j'ai choisi cette photo de Roger Federer jouant contre Tsonga, car je la trouve sublime, et qu'elle s'est imposée à mon regard, dans toute sa perfection et son évidence.
Equilibre total du corps, efficacité tranquille du mouvement, acuité du regard, précision du placement et du geste, toute cette concentration, cette sérénité et cette harmonie d'un élan parfaitement maîtrisé, d'où naît la grande beauté et fait de cette photo une leçon de tennis à elle toute seule.

Espérons donc que nous aurons ce week-end et jusqu'à lundi, une belle fin de tournoi moins perturbée, et quelques images de télévision jonglant d'un court à un autre.

Le programme *
  • Aujourd'hui samedi 10 septembre, sur l'Arthur Ashe Stadium, les Golden Four, ou Carré Magique, les 4 meilleurs joueurs mondiaux, comme lors du dernier Roland Garros. Du nectar de spectacle, à ne manquer sous aucun prétexte.
    demi-finales DJOKOVIC-FEDERER, suivi de NADAL-MURRAY
  • en night session, soit pour nous dans la nuit de samedi 10 à dimanche 11, les deux demi-finales dames :
    sur l'Arthur Ashe : WOZNIACKI-WILLIAMS suivi de la finale double Messieurs
    et reléguées sur le GrandStand, KERBER-STOSUR
  • et on s'accroche mesdemoiselles parce qu'on repart dimanche soir 11 septembre en Finale double dames, suivie de la finale DAMES, enfin ce qu'il restera de ces dames, et Dieu sait sur quel stade.
    Un 11 septembre qui laissera des traces et dont on n'a pas fini de parler.
  • enfin, Lundi 12 septembre, si tout va bien, Finale Messieurs, sur l'Arthur Ashe probablement.

* Schedule subject to change dit le site ATP.
Sans blague, encore des surprises dans cet USO 2011 ?

Et c'est plus fort que moi, j'ai une pensée pour ce 11 septembre 2001 qui nous a tous broyé le coeur.

JoL

mardi 30 août 2011

Le petit génie de Flushing


Chez les dames depuis le début de l'ère Open (1968), seules Serena Williams et Kim Clijsters soulevèrent 3 fois le glorieux trophée, restant encore loin des records de Chris Evert (6), Steffi Graf (5) et Martina Navratilova (4).
Chez les messieurs, Roger Federer a fait mieux, en égalisant en 2008 le record absolu de 5 victoires qu'avaient obtenues avant lui Jimmy Connors et Pete Sampras
.
Si par bonheur, le suisse parvenait à remporter un 6ème titre américain (comme ce fut le cas à Wimbledon, à l'instar de Borg et Nadal à Roland Garros), il deviendrait alors l'homme le plus titré de toute l'ère open sur ce tournoi réputé l'un des plus difficiles, et ferait presque oublier les 4 victoires de John McEnroe et les 3 d'Ivan Lendl.

Il est probable qu'alors, son but ultime serait d'atteindre sur l'un des grands chelems, le chiffre mythique de 7 - jalousement détenu comme un Saint Graal par trois champions : Steffi Graf et Pete Sampras à Wimbledon, et Chris Evert à Roland Garros.

Pour nous qui suivons de près le parcours tennistique des champions d'aujourd'hui, il est bon de rappeler périodiquement ces quelques chiffres, qui peuvent laisser indifférent ou même ennuyer beaucoup de monde.
5, 6 ou 7, le public finit parfois par ne plus faire la différence, par ne plus accorder d'intérêt aux "quantités". Certains amateurs vont jusqu'à s'habituer aux sempiternelles photos de Roger, Rafa, Justine ou Serena soulevant leur énième coupe, à se lasser de victoires devenues répétitives, et souhaiter du changement.
Alors que c'est LA, justement, que réside toute la différence entre un excellent joueur et un très, très grand champion : de tout petits chiffres en soi, 2, ou 3, voire, tout à fait exceptionnellement, 4.
Deux ou trois Majeurs de plus que les autres candidats à l'exploit, alors qu'on atteint une pleine maturité sportive et mentale, et avant que l'âge et la lassitude ne viennent impitoyablement niveler tout ce talent, ce travail et cette passion. Tout le couronnement d'une première vie commencée à la petite enfance et conclue en pleine jeunesse, avant que le classement dégringole, que l'avenir paraisse presque fade, et que le public volage s'étonne de voir un geste sublime surgir encore de la raquette d'un ancien numéro un.

A l'heure où les souhaits de changement du public portent plus souvent sur la personnalité des joueurs - par ailleurs tous dotés d'un indéniable charisme - que sur leur façon de jouer, il est bon me semble-t-il de se rappeler que l'excitation du moment n'est pas le seul critère, dans l'amour du sport qui nous plait tant.
Bien entendu, on souhaitera toujours vibrer et être séduits, en plongeant avec Guga dans son coeur ocre de Roland Garros, en ayant le souffle coupé par un tweener de Roger ou en pleurant avec Dédé lors de son ultime US Open. Le sport ça bouge, le tennis ça bouge vite, et l'adrénaline qui fait le yoyo, on aime beaucoup, beaucoup.
On pourra aussi se réjouir de l'arrivée de sang frais savamment travaillé pour répondre aux plus récentes exigences physiques, ou s'amuser d'une fraîcheur de ton inhabituelle chez ces forçats de l'effort et de la concentration. Rien ne l'interdit bien au contraire.

Il n'empêche qu'être présent dans toutes les fins de tournoi quand les jambes deviennent moins véloces, remettre ses gestes en question face à l'agressivité des nouveaux arrivants, travailler encore et encore son service pour gagner les quelques points qui feront passer un tour de plus, et combattre l'usure coûte que coûte pour garder l'envie de clore le bec aux morts de faim - tout cela est aussi admirable, et bien plus rare à vivre. C'est même là que se forgent les vrais destins, dans la magie des 2 ou 3 victoires supplémentaires, les dernières marches d'une carrière, les plus dures et les plus belles, celles que seuls les gens d'exception savent gravir.
---oOo---


L'US Open 2011, commencé entre tremblement de terre et ouragan, bat enfin son plein. Beaucoup d'attentes, de confirmations ou de rattrapages contrôlés pour ce dernier grand chelem d'une saison entièrement dominée par l'ascension de Novak Djokovic.
Place donc à Flushing Meadows, à l'ancienne "Vallée de Cendres" de Scott Fitzgerald dans Gatsby le Magnifique, aujourd'hui devenue un formidable lieu de détente et de loisirs comme seuls les américains savent en créer.
Et place au petit génie du tennis qui surgit chaque année au Corona Park, dès que les balles se mettent à frotter le Decoturf de l'Arthur Ashe Stadium.


 L'US OPEN, c'est maintenant,
sur les 2 chaînes d'EUROSPORT et ici-même, à portée de clic :


  Les SITES :   Le site officiel Le site ATP  -  Le site WTA

  RESULTATS et DEROULEMENT :

JoL

samedi 16 juillet 2011

Programme : allègement du calendrier


Petite carte postale au blog, pour petit coucou rapide, en souhaitant de bonnes vacances à tous les bloggers d'Aceagain et d'ailleurs.
Et pour ceux qui ne peuvent pas s'en passer, cet été les tournois sont :

du 18 au 24 juillet,
Le bet-at-home Open de Hambourg ici : http://www.atpworldtour.com/posting/2011/414/mds.pdf
et L'Atlanta Tennis Championships , ici : http://www.atlantatennischampionships.com/

du 25 au 31 juillet,
le Credit Agricole Suisse Open de Gstaad, ici : http://www.creditagricolesuisseopengstaad.ch/fr/ 
le Farmers Classic de Los Angeles, ici : http://www.farmersclassic.com/
et l'ATP Studena Croatia Open de Umag, ici :  http://www.croatiaopen.hr/tenis/home.aspx

(programme août à venir, ouf ouf gros coup de fatigue, là....^^)

JoL

vendredi 8 juillet 2011

Ce week end, c'est saucisses choucroute !

Ce week-end se joue, à forces égales et sans chauvinisme aucun,
le quart de finale de Coupe Davis 2011 :

LA BRILLANTE EQUIPE DE FRANCE



contre l'infortunée équipe d'Allemagne
à forte tendance déprimo-suicidaire

dimanche 19 juin 2011

Acrostiche arichtocrastique


Un acrostiche est un poème développant une figure de style où les initiales de chaque vers, lues verticalement et de haut en bas, composent un mot ou une expression qui illustre le sujet du poème.

A tout seigneur tout honneur, Wimbledon méritait bien ce premier acrostiche sportif du web, noblement et amoureusement tissé, vers après vers, par Elo.



Tout le gratin de la planète tennis est là,
Histoire en marche du plus beau des tournois.
Etoiles, anonymes, c’est à qui brillera

Central survolté, les champions font la loi.
Hors des courts le public se masse
Arbitres annonçant et balles qui se fracassent.
Maître de Paris, tenant du titre anglais,
Pour une troisième couronne il s’avance
I nscrire son nom pour la postérité
Ocre, herbe, dur, les meilleurs il devance,
Nadal remet en jeu son trophée.
Sa majesté est toujours autant attendue,
Héros de l’ère moderne dans toute sa splendeur
I mmense, au palmarès si étendu
Place au maître de l’herbe Roger Federer
Superbe vainqueur ou parfois magnifique vaincu.

Wimbledon, herbe de légende
I mmortel sous le ciel londonien
Matchs fantastiques où chacun se transcende.
Berdych l’an passé joua si bien
Légitime finaliste contre tout attente
Et plia finalement face au numéro un.
Difficile d’être prophète en son pays,
Objet de toutes les attentions voici Andy,
Nerveux peut-être, qui s’arrêta en demie.

Tennis de rêve, invincible pendant six mois
Héros tombé sous les coups du maître
Et Novak d’atteindre la finale tentera.

Au souvenir d’une finale presque parfaite
Livrant un combat d’anthologie il y a deux ans
L’inusable Roddick voudrait conquérir le titre maintenant.
 
Enfant prodige longtemps promis à un grand avenir
Naguère demi-finaliste sous le ciel anglais
Gasquet espère briller et laisser l’histoire s’écrire.
Les bleus tant attendus comme chaque année,
Arriver un jour à briller, tel est l’espoir,
Ni Tsonga, Simon, Monfils ou même Llodra
De ce tournoi ne devront choir.

La grande absente sûrement viendra
Aux quatre couronnes, elle veut en rajouter une
Wimbledon, jardin de Serena
Naissance possible d’une nouvelle fortune.
 
Toujours présente et combative depuis des années
Essayant d’imposer encore une fois son nom sur le trophée
Nouvelle tentative pour Venus sur le tournoi anglais.
Numéro un Caroline, pour enfin conquérir un tournoi,
I mpératrice sans couronne depuis presque un an,
S’octroyer le trophée et mettre le Danemark en émoi.

Après Paris voici Londres pour une nouvelle conquête
Na Li, représentante d’un peuple chinois triomphant
De continuer à écrire l’histoire elle est prête.
 
Courage et persévérance pour cette quête
Regards braqués et espoir fou de tout un pays
Offensive possible sur le gazon pour Marion Bartoli.
Quand l’histoire magnifique s’invite sur l’herbe verte
Utopie d’un match, illusion d’un combat
Et Mahut et Isner de revenir sur les terres de la découverte
Tenter d’oublier tout en glorifiant ce qui se passa.

Court magnifié par les exploits des joueurs
Larmes et sourires au rendez-vous anglais
Unique vainqueur dans toute sa splendeur
Béatitude heureuse du spectateur rassasié.























ELO

 WIMBLEDON, c'est maintenant, et c'est ici, à portée de clic :


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  RESULTATS et DEROULEMENT :

mardi 14 juin 2011

Allez hop, tous au vert !

Andy Murray a remisé hier sa défroque de bad-tempered scottish contre les galons de pure & smart english gentleman, en remportant son premier titre de l'année, et au Queen's pour vous servir.
Après s'être fait bousculer au premier set par Tsonga tout émoustillé d'avoir éliminé Nadal en quart, notre numéro 4 a enfin ravalé ses grimaces et sorti le petit génie qui sommeille en lui, pour conclure un tie-break et emballer un deuxième trophée londonien.

Murray, ce drôle de gars capable du pire et du meilleur, au charisme à deux balles mais pétri d'un talent complètement imprévisible et d'un humour pas trop british, qu'on n'a sûrement pas fini de décrypter. Lui qui tarde tant à réussir un grand chelem et nous balance pourtant, entre deux bouderies, des coups somptueux qui ressemblent à des gags, une espèce de tweener inversé où la balle se prend pour une baguette de majorette et va finir en volée croisée pile poil sur la ligne, histoire de narguer l'adversaire qui se demande encore sur quelle planète il se trouve.
Je suis très contente d'avoir vu Andy remporter ce deuxième titre sur ses terres, car ce gars fait de louables efforts pour faire taire en lui l'affreux ronchon qui sape souvent ses dons, et il serait bon qu'il se décroche la mâchoire pour imposer enfin son cri de guerre au peloton de tête.
... Par les temps qui courent, ça nous ferait un petit remake du lièvre et de la tortue, et mettrait une délicieuse pincée de piment britannique dans notre milieu de saison, wouldn't it be nice ? ^^

A part ça les frères Bryan ont gagné comme à la loterie, deux bouteilles de champagne pour remplir leur trophée, ce qui est finalement équitable pour un 4ème titre à l'Aegon Championships - leur 5ème titre de la saison - et le 74ème de leur carrière en double. Plus invincibles qu'eux tu meurs, Mum Bryan a vraiment fait fort en les mettant au monde.


Et puis Philipp Kohlschreiber a remporté à Halle le 3ème titre de sa carrière, qui se limitait à Munich 2007 et Auckland 2008,
après avoir successivement éliminé Dolgopolov, Hewitt, Monfils et Petzschner - lui-même vainqueur de Raonic et d'un Berdych de plus en plus inquiétant.


Il ne nous reste plus qu'à boucler l'UNICEF OPEN de 's-Hertogenbosch où le favori Almagro a déjà perdu son premier tour
et l'AEGON International d'Eastbourne, qui retrouve notamment Tsonga, Dolgopolov, Tipsarevic, Hewitt et Garcia-Lopez - ET les soeurs Williams !, ravies de revenir enfin se préparer à menacer leurs consoeurs.


... avant que Wimbledon nous fasse enfin profiter, en plus d'un combat des chefs très attendu, du frétillant spectacle de son magnifique toit coulissant, réduit jusqu'à présent à faire office de parasol pour nobles têtes chapeautées, ou fugitive présence couronnée.

JoL 
(Photos ATP)

samedi 4 juin 2011

La cuvée royale


ROGER FEDERER / NOVAK DJOKOVIC : 7-6(7/5),  6-3,  3-6, 7-6(7/5)

On était partis avec pas mal d'illusions et quelques désillusions, un numéro 3 en forme mais battu trop tôt lors de tous ses derniers tournois, un numéro 2 décidé à tout ravager avant la fin de l'été et prêt pour un sacre suprême sur la terre rouge parisienne, et un numéro 1 quintuple tenant du titre mais essuyant une sérieuse baisse de forme dès les premiers tours.
Chez les dames, plus rien ne nous étonnait ni ne nous surprenait, c'était morne plaine et on attend que ça passe.

Et pourtant... oh, magie de Roland Garros ! on a eu droit à un excellent Roland Garros, ensoleillé et plein de surprises comme on les aime, avec les défaites en cascade des têtes de séries, les déceptions des outsiders les plus attendus, et deux demi-finales "apothéosiques", disons même apothéosismiques, pour ne pas dire surréalistico-orgasmiques, comme aurait dit Salavador Dali toutes moustaches frémissantes.

Bousculées, renvoyées à leur course au triomphe, les Wozniacki, Kuznetsova, Jankovic et Goerges, ce sont deux trentenaires que tout oppose qui vont s'affronter pour le sacre, Na Li la chinoise qui écrit l'histoire tennistique de son pays, et Francesca Schiavone l'italienne bourrée d'énergie et de malice, qui arrache ses victoires à la volée en enflammant tout un stade.

Balayés, les rêves prématurés de sacre et de record de Djokovic. On applaudit son parcours de la saison 2011, mais c'est bien le triomphe du talent, de la beauté, de l'expérience et de la volonté de Federer et de Nadal qui nous ont émus aux larmes.

Hier soir après la deuxième demi-finale hommes, à 22H00, le stade est resté plein pendant de longues minutes, sous la nuit encore vibrante de ses acclamations, pour signifier son amour à "Roger" en scandant son prénom, et souffler tous ensemble les bougies des 25 ans de Rafa. Un moment rare, que seul Roland Garros peut nous offrir, et que seule l'attente des finales pourra combler, en une éblouissante consécration des multiples facettes que revêt parfois le talent des hommes et des femmes, à la Porte d'Auteuil.

JoL

dimanche 22 mai 2011

L'alphabet de Roland

L’ocre, le soleil, les balles qui giclent, les cris encourageant joueurs et joueuses, tous les regards de la planète tennis tournés vers la Porte d’Auteuil… pas de doute le tournoi de Roland Garros est lancé. Alors... petit guide alphabétique de survie de cette édition 2011 :

comme Andy : Murray peut être un client sérieux, quart de finaliste en 2009, l’écossais a fait d’énormes progrès sur terre, malgré une certaine difficulté à glisser, et peut réussir un joli parcours. Il a notamment pris un set à Nadal à Monte Carlo en demie, fait un quart de finale à Madrid et une demi-finale à Rome, en étant passé à 2 points du match contre Djokovic.

comme Bleu(e)s : 28 ans après, la France attend toujours le successeur de Noah. Si Monfils et Gasquet ont leur chance pour faire un résultat correct (voir plus bas), il faut aussi citer Tsonga (meilleur résultat : 8ème de finale ces 2 dernières années), Llodra qui a montré de belles choses à Madrid et atteint son meilleur classement - ou encore Simon, blessé l’année dernière, qui peut éventuellement briller. Chez les dames, Bartoli sera la meilleure chance française alors que Rezaï est toujours en pleine crise de confiance.

comme Caroline : Numéro 1 mondiale, Wozniacki est toujours en quête d’un premier titre en Grand Chelem. Quart de finaliste l’année passée, elle a remporté cette année le tournoi de Charleston, a été finaliste à Stuttgart et demie finaliste à Rome, mais s’est fait sortir en 8ème à Madrid.

comme Djokovic : Homme en forme depuis le début de l’année, Novak se pose en très sérieux candidat à Paris. Vainqueur à Belgrade devant son public, à Madrid et à Rome face à Nadal himself les deux fois, le serbe est intenable, toujours invaincu en 2011, et sera très difficile à battre sur la terre battue parisienne où il a atteint par 2 fois les demies finales (2007 et 2008 – sorti en quart l’année passée).

comme Extension : Après de longues discussions c’est finalement le choix de l’extension sur le site même qui a été retenue pour résoudre le manque de place du tournoi. Choix politique pour ne pas délocaliser le tournoi, ou réelles possibilités, la crainte est, qu’à terme, le problème ne réapparaisse. Quoiqu’il en soit, ce ne sera pas avant 2016 que le Roland Garros new look pourra être opérationnel.

comme Federer : Eliminé à la surprise générale en quart de finale en 2010, Roger aura à cœur de montrer qu’il est toujours bel et bien présent dans ce tournoi du Grand Chelem. Battu en quart à Monte-Carlo, en demie à Madrid et en 8ème à Rome, le vainqueur de l’édition 2009 reste toutefois l’un des favoris de l’épreuve.

comme Gasquet : Sorti d’entrée l’année dernière après un match épique contre Murray, Richard a depuis retrouvé un meilleur classement et des résultats convaincants sur terre battue: 1/8e de finale à Monte-Carlo et Barcelone, et 1/2 à Rome en ayant sorti Federer et Berdych, mais éliminé au 1er tour à Madrid. Une des meilleures chances françaises dans ce tournoi par conséquent

comme Handisport : toujours impressionnant bien que très peu (voire pas du tout) médiatique, le tournoi de Roland Garros sera une nouvelle fois l’occasion pour les joueurs et joueuses en fauteuil roulant de briller et nous donner une belle leçon de courage du 1er au 3 juin. Les 7 meilleurs joueurs mondiaux, chez les hommes et chez les dames, ainsi qu’1 invité dans chaque catégorie se disputeront le titre.

comme Italie : Surprenante gagnante de l’édition 2010, Schiavone avait fait souffler un petit vent de fraîcheur italien sur le circuit WTA. Depuis, Francesca peine un peu à confirmer et sa saison sur terre battue n’est pas aussi brillante qu’on pourrait l’attendre : 2e tour à Stuttgart, 1/8e à Madrid et ¼ à Rome, battue par Stosur.

comme Jürgen : L’Autrichien avait réalisé un superbe parcours l’année passée en atteignant les demies finales, seulement battu par le futur vainqueur. La saison sur terre battue 2011 a vu pour Melzer des hauts (1/2 finale à Monte Carlo en ayant battu Federer au tour précédent) et des bas (2e tour à Madrid et Rome, sur abandon pour ce dernier).

comme Kim : absente des cours depuis un moment, en ayant loupé tous les tournois de terre battue pour cause de blessure à la cheville, Clijsters sera pourtant bel et bien présente à Roland Garros. Demi-finaliste en 2006 pour sa dernière participation, la belge n’a pas caché faire du tournoi parisien un objectif majeur pour tenter de s’imposer pour la première fois Porte d’Auteuil. Reste à savoir si le manque de compétition ne lui sera pas trop préjudiciable.

comme Légendes : Comme chaque année depuis 1998, les anciens champions s’affronteront dans un tournoi de doubles du 1er au 5 juin. Santoro et Woodbridge participeront pour la première fois dans la catégorie + de 35 ans au côté notamment de Boetsch, Kafelnikov, Muster ou Pioline ; les + de 45 ans verront s’affronter Bahrami, Forget, McEnroe, Nastase ou encore Wilander. Un tournoi dames sera également organisé comme l’an passé avec par exemple Davenport, Hingis, Navratilova ou Tauziat.

comme Monfils : Revenu après 2 mois d’absence pour cause de blessure au poignet, Gaël a atteint les 1/8e de finale à Monte-Carlo et les ¼ à Barcelone. Contraint d’abandonner au 2e tour à Madrid suite à une allergie au fromage, le français a, dans la foulée déclaré forfait à Rome. S’il est remis, et que le manque de compétition ne se fait pas trop sentir, il a cependant une carte à jouer ayant atteint les demies en 2008. L’année dernière, Monfils s’était cependant incliné au 2e tour suite à un match épique sur deux jours.

comme Nadal : tenant du titre, l’espagnol est une nouvelle fois le favori du tournoi, en route pour égaler Bjorn Borg au nombre de titres à Paris (6). Vainqueur à Monte Carlo et Barcelone, finaliste à Madrid et Rome cette année, Rafa est toutefois sacrément menacé dans sa suprématie sur terre par un Djokovic en grande forme, qui montre la voie pour les autres joueurs. Cependant, le format en 5 sets du tournoi pourrait être un atout pour l’espagnol. Il sera en tout cas une nouvelle fois l’un des hommes à abattre de cette édition.

comme Outsider : Outre les 3 grands favoris (Nadal, Djoko, Fed), certains joueurs seront à même de poser de sérieux problèmes, à commencer par l’armada espagnole : si Verdasco est à la peine ces temps-ci, il n’en est pas de même pour Ferrer (malgré son forfait à Rome pour cause de fièvre) ou de Lopez, pourtant pas forcément le plus à l’aise sur terre battue, qui a posé des problèmes à Federer à Madrid. Dolgopolov, Gulbis, Wawrinka ou même Davydenko auront également une carte à jouer. Quant à Del Potro, sa participation est encore incertaine.

comme Public : composante incontournable du tournoi, le public répond toujours présent. L’année passée, c’est 458 380 spectateurs qui ont assisté aux matchs (qualifications et journée des Enfants comprises). Sur l’ensemble des 16 courts, environ 36 700 places assises sont disponibles (15 059 pour le Chatrier, 10 076 pour le Lenglen, 666 pour le court n°17 par exemple).

comme Qualifications : indispensables pour tous ceux qui ne peuvent rentrer directement dans le grand tableau, 128 joueurs et 96 joueuses vont se disputer les précieux sésames. Au final, seuls 16 hommes et 12 femmes obtiendront le droit de disputer les matchs du tournoi. Ces qualifications auront lieu du 17 au 20 mai.

comme Robin : Finaliste en 2009 et 2010, Söderling s’est fait une spécialité de sortir depuis 2 ans le tenant du titre. S’il monte doucement en puissance sur cette saison de terre battue (absent à Monte-Carlo, sorti au 2er tour à Barcelone, en ¼ à Estoril, Madrid et Rome), le suédois reste un joueur très dangereux au coup droit dévastateur.

comme Samantha Stosur : Finaliste presque surprise l’année passée, en ayant sorti Justine Hénin et Serena Williams, l’australienne, un temps à la peine, semble retrouver progressivement des couleurs. Sortie en 1/8e à Charleston et Madrid, elle a cependant atteint les demies à Stuttgart et surtout la finale à Rome, battue par Sharapova.

comme Thomas : Une des surprise de l’édition 2010 avec l’accession en demies finales de Berdych, battu au terme d’un match très disputé par Söderling. Depuis, le tchèque reste stationné dans le top 10 mais se fait plus discret malgré deux quarts de finale à Madrid et Rome.

comme Un : cette année encore, la place de numéro 1 mondial sera au cœur des débats du tournoi. Djokovic a en effet l’opportunité de devenir le premier serbe à atteindre la plus haute marche du classement ATP à l’issu de ce Roland Garros s’il atteint la finale, et ce que quelque soit le résultat de Nadal. Les deux hommes se livreront donc un combat à distance pour le sommet, avant d’en découdre éventuellement pour le titre.

comme Vainqueurs : outre les 2000 points au classement, les vainqueurs repartent avec de beaux trophées (répliques miniatures de ceux soulevés sur le court). Pour ces messieurs, c’est la fameuse coupe des Mousquetaires, créée en 1981, 40cm de haut pour 10kg. Les dames ont la coupe Suzanne Langlen (1979 – 5,3 kg), le double dames la coupe Simone Mathieu (1990 - 6,5 kg), le double hommes la coupe Jacques Brugnon (1989 – 10 kg) et le double mixte la coupe Marcel Bernard (1990 – 5,4 kg).

comme Williams : Grandes absentes depuis le début de l’année, les sœurs Williams se remettent doucement de leurs blessures : le pied pour Serena et les suites d’une embolie pulmonaire, les abdominaux et le genou pour Vénus. Toutes deux ont d’ors et déjà déclaré forfait pour ce Roland Garros et ce sera la première fois depuis 2003 qu’aucune des sœurs Williams ne sera présente dans un tournoi du Grand Chelem.

comme L’inconnue X : celle qui chaque année nous réserve de belles (ou moins belles) surprises. En 2010, c’était la défaite de Federer en ¼ ou la finale dame inattendue entre Schiavone et Stosur. Si chez les hommes, la donne semble assez couru en terme de favoris (même si on n’est pas à l’abri d’une surprise), chez les dames c’est beaucoup plus indécis : Sharapova, Kvitova, Azarenka, Li ou même Ivanovic peuvent toutes prétendre disputer le titre.

comme Yottaseconde : unité de temps correspondant à 1024* secondes, les joueurs et joueuses auront droit à beaucoup beaucoup beaucoup moins de temps entre 2 services puisque seules 20 secondes sont autorisées. En cas de dépassement, un avertissement puis des points de pénalité pourront être infligés. (* Sachant qu’1 jour = 86 400 secondes je vous laisse faire la calcul….)

comme Zapping : comme chaque année, Roland Garros sera diffusé sur France Télévision, avec une petite différence puisque ce sera France 4 le matin (jusque vers 14h ou 15h) puis France 2 (pas de France 3 sauf prolongation après 20h). Si les commentaires sont trop insupportables, il y a toujours moyen de se rabattre sur Orange Sport (à partir de 10h50) ou sur Eurosport. A noter que sur le site de France Télévision il y a possibilité de voir les matchs des 7 courts.

by ELO

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